« J’ai tué ma mère » en première asiatique à Hong Kong

Posted on

Pour moi, voir un film québécois au cinéma à Hong Kong, c’est un peu comme voir un film hongkongais au cinéma à Montréal. Et dans les deux cas, plus souvent qu’autrement, ça se passe à un festival de cinéma. Ici, c’est le HKIFF qui bat son plein dans les trop éparpillées salles de cinéma de … Continue reading “« J’ai tué ma mère » en première asiatique à Hong Kong”

« J'ai tué ma mère » à Hong Kong

Pour moi, voir un film québécois au cinéma à Hong Kong, c’est un peu comme voir un film hongkongais au cinéma à Montréal. Et dans les deux cas, plus souvent qu’autrement, ça se passe à un festival de cinéma. Ici, c’est le HKIFF qui bat son plein dans les trop éparpillées salles de cinéma de la ville. C’est loin d’être un festival mineur, étant donné le nombre considérable de films (300 et plus).

Donc, on est allé voir « J’ai tué ma mère », le film de Xavier Dolan qui était franchement partout au Québec quand c’est sorti. Anne Dorval est géniale, avec sa marque de commerce, cet humour pince-sans-rire comme dans Le cœur a ses raisons.

On a eu droit à la bobine du Festival de Cannes (ça disait encore que le film est en compétition, au présent), mais aussi avec une banderole sous l’écran où était projeté la traduction chinoise du film. La foule était toute composée de locaux, à part notre groupe et un couple d’Occidentaux (qui n’était pas un couple). C’était un film à 23h45, donc il y avait quand même exactement une quarantaine de sièges libres. C’était selon le chiffre de l’écran qui indiquait les sièges disponibles, la pratique à Hong Kong, même si pour le festival, le placement était libre.

Donc, y’avait beaucoup de blagues et de sacres qui sont passés dans le tordeur de la traduction anglaise. Des tabarnac et des esti de câlisse se sont uniformément transformés en F-words. Le public a quand même bien ri au bon moment, la plupart des fois. Des intonnations comiques sont souvent passées innaperçues chez le public.

C’était le fonne, et moins artsy-fartsy que je le cragnais. Un peu comme pour C.R.A.Z.Y, on oublie que c’est un film gai.

Mais franchement, ça fait juste du bien d’entendre du québécois en public, encore une fois, après Samian/Anodajay/Horg à la Fête de la Francophonie, et de Marie Laberge à Hong Kong. Le mois de mars aura été, pour moi, riche en Québec. Finalement, on va conclure avec le documentaire Last Train Home (en anglais/chinois) du Montréalais d’adoption Lixin Fan, projeté au JMSC à l’Université de Hong Kong, où je travaille maintenant (et Lixin sera parmi nous pour présenter son film, qui a gagné le plus grand prix du documentaire au monde en novembre dernier à Amsterdam).

1 thought on “« J’ai tué ma mère » en première asiatique à Hong Kong”

Leave a Reply

Your email address will not be published.