Du caca pigeon avec ça ?

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En général, Toronto est synonyme de bouffe chinoise. Du chinois de Hong Kong, du chinois de Shanghai, du chinois de Chaozhou. Du chinois. Pour faire changement, je suis allé bouffer ce midi chez Samosa King Embassy Restaurant, qui est également un comptoir à emporter. Scarborough, sur Finch, c’est près d’où mes grandparents maternels vivent, et … Continue reading “Du caca pigeon avec ça ?”

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En général, Toronto est synonyme de bouffe chinoise. Du chinois de Hong Kong, du chinois de Shanghai, du chinois de Chaozhou. Du chinois.

Pour faire changement, je suis allé bouffer ce midi chez Samosa King Embassy Restaurant, qui est également un comptoir à emporter. Scarborough, sur Finch, c’est près d’où mes grandparents maternels vivent, et c’est aussi à la confluence des communautés chinoises et indiennes (ou sud-asiatique).

» C’est du caca pigeon «, dit le paternel. Le caca pigeon, ce n’est pas exactement ce qu’on voit sur la photo avoue mon père, mais c’est comment ils appelaient le mélange de machins frits et d’herbes et de légumineuses séchées, un genre de party mix qu’ils vendaient au magasin de mes grandparents paternels à Madagascar. Mon père aidait ma grand-mère à préparer ce mélange, que je présume était d’origine sud-asiatique.

Mada, c’est aussi un haut lieu de mélange culturel. Une grande île sur la côte sud-est de l’Afrique, elle est au carrefour des cultures africaine, arabe, indienne, chinoise, et française.

Un des plats de prédilection qu’on a adopté dans la famille avait sans doute des saveurs de cette région : un ragoût de boeuf au gai choy (feuilles de moutarde), avec des tomates et une pincée de mini crevettes séchées. Lorsque j’étais enfant, je dormais l’été dans des draps venus de Madagascar aux couleurs indiennes.

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