Ça ne va pas très fort pour Mega Brands, compagnie de jouets et papeterie montréalaise fondée en 1967. En mai dernier, j’ai fait un voyage de deux jours du côté de la province du Guangdong en Chine, et en ai profité pour visiter l’usine de Mega Brands, pour laquelle travaille mon cousin.
Je suis arrivé en début de soirée à Shajing, un district (plutôt une ville en elle-même) qui fait partie de la ville de Shenzhen, aussi une zone économique spéciale, qui ne l’est plus tellement dans la Chine d’aujourd’hui. Shajing est dans le nord-ouest de la municipalité de Shenzhen. Comme c’est souvent le cas dans les secteurs industriels, les boulevards sont larges, et le voisinage plutôt inintéressant.
Pour se rendre au travail, mon cousin prend une navette privée le matin, avec les autres expatriés de la compagnie.
Les chaines ne fonctionnent pas toutes 24/7, et en effet, plusieurs d’entre-elles étaient déjà arrêtées pour la journée quand je suis arrivé. J’ai vu les lignes de fabrication de pâte à modeler : saviez-vous que c’était juste de la farine et du colorant ? Bon, et en plus, il y avait des crayons de cire, dont on voit les différentes composantes:
Pour quelqu’un qui n’avait jamais vu une usine opérée par une compagnie d’outre-mer, c’est bien sûr plutôt impressionnant. On allait d’un bâtiment à un autre, passant parfois via des passerelles, voyant en accéléré, parfois à reculons, les différentes étapes de la fabrication d’un produit.
La main-d’oeuvre n’est pas chère (même si elle le devient de plus en plus dans le sud de la Chine), alors le bottleneck n’est pas dans les tâches manuelles, comme l’empaquetage des crayons, par exemple, mais plutôt chez les machines, comme celles qui servent à couler la cire de ces crayons. Mon cousin travaille en général six jours / semaine, ce qui est idem aux travailleurs sur le terrain.
This is a rather belated comment, but I find it slightly coincidental that I too visited a factory while in mainland China proper. It was completely up to chance as the factory was located in the town of my “home village” in Jiangmen.
I didn’t take any pictures (and probably would not have been permitted to do so either), but the factory was actually in charge of producing the Chinese “tracksuit” uniforms for the 2008 Beijing Olympics (i.e., the ones that the Olympians wear while not competing, i.e., waiting on the sidelines) — not only for the athletes, but also for the CCTV crews, among other athletic gear.
It was honestly quite amazing — people really ought not complain about how expensive clothes are until they see how much effort, machinery, sweat, time, money, material, quality control, and manpower goes into making a single pair of pants. The time and thought that goes into organising an operation which attempts to do it in the most efficient way possible (like stringing up swathes of cloth from the ceiling as to direct the cooling winds from the top to the bottom as to save on air conditioning fees and produce a breezy, cool environment for the workers on the line) is honestly remarkable. The working conditions were supposedly quite good with some of the highest pay in the entire region, but it was clear the majority of workers were quite young. Half of them were probably not yet twenty. Minimum age was 16.