Quand je pense à Newark, New Jersey, je pense souvent à cet article de mon ami Sam Imberman pour Urbanphoto. Dans un autre ordre d’idée, il est un peu curieux de devoir faire un crochet par le Newark Liberty Airport, vue sur Manhattan incluse, afin de s’envoler via le nord vers Hong Kong.
Passage obligé, donc, pour aller vers l’Orient, ou plutôt vers l’ouest si on considère le déplacement absolu que j’effectuerai pendant les 16 prochaines heures. New York est remarquablement un autre lieu de transit quand on veut immigrer en Amérique, alors que je tente de faire le chemin inverse, vers ce qui n’est même pas la terre de mes parents (de mes grand-parents, oui).
Déjà à l’aéroport, on se rend compte qu’on est bien loin du Canada, et encore plus du Québec. Les employés aéroportuaires parlent l’américain ou bien l’espagnol. Les passagers qui attendent avec moi devant la porte C121 parlent, eux, soit l’anglais, le cantonais — et plus de gens parlent le “putonghua” (la langue comme on l’appelle en Chine, et qui est le Mandarin en Occident).