Mon frère participera avec son équipe à un grand tournoi de volleyball qui réunira à Montréal plus de 1500 joueurs d’origine chinoise de partout en Amérique du Nord, lors de la fin de semaine de la fête du travail.
L’histoire de cet événement est très intéressante. Le tournoi avait d’abord été fondé par des travailleurs d’origine chinoise de Boston et de Providence en 1935. Des équipes de partout aux États-Unis et au Canada ont joint la compétition au fil des années. En 1986, Montréal a accueilli son premier tournoi, marquant le début d’une rotation entre six villes.
Le fait qui frappe le plus? Pour être admise au tournoi, deux-tiers des joueurs d’une équipe doivent être “100% chinois”.
J’étais déjà assez fasciné lorsque mon frère m’a dit que le tournoi avait réquisitionné le Palais des congrès de Montréal. Ce n’est pas quelque chose qui m’attire d’emblée (étant tellement un grand sportif), mais je ressens une certaine fierté de savoir que Montréal a une communauté chinoise jeune (que je ne connais pas vraiment), et qui a les reins assez solides pour organiser un événement d’une telle ampleur.