La carte Octopus (lien Wikipédia) est la carte à puce rechargeable sans contact à Hong Kong depuis son lancement en 1997. D’abord utilisée comme mode de paiement dans le MTR, le métro et réseau de trains de Hong Kong, l’Octopus est devenue presque de la monnaie électronique. Dans les points de service du MTR, mais aussi dans n’importe quel 7-Eleven ou Circle K (des dépanneurs) de la ville, on peut recharger sa carte avec de l’argent comptant.
Et on peut aussi l’utiliser presque partout, que ce soit dans les restaurants, au supermarché ou même chez le coiffeur, tant qu’ils sont munis d’un terminal Octopus. La firme qui a créé l’Octopus est une joint venture entre les cinq plus importantes compagnies de transport de Hong Kong. Octopus Cards Limited s’est d’ailleurs retrouvée dans l’eau chaude cette semaine, lorsqu’elle a reconnu avoir vendu des données à caractère personnel à des compagnies, qui les auraient ensuite repassé à d’autres.
(Avec les Octopus personnalisées, on s’en sert aussi dans les écoles pour prendre les présences à l’entrée, et dans certains complexes résidentiels pour la vérification à l’entrée.)
Comme résident de Hong Kong, je peux « personnaliser » ma carte et l’associer à ma carte de crédit. C’est l’Automatic Add Value Machine System (AAVS). Lorsqu’une transaction amène ma balance sous zéro, le système le détecte et charge automatiquement 250$HK (33$CAD) sur ma VISA.
Donc, je me lance le défi de ne pas utiliser d’argent sonnant durant tout le mois d’août. Je vous dirai au courant du mois ce que ça donne…
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(I’m going to try living without ringing cash in August, and just use my Octopus or bank cards. I dedicate this to our collective hatred towards having those cupronickel $5 and $10 in our wallets…)