Aperçu au Quartier Chinois de Montréal, à l’angle de la rue de la Gauchetière et du boulevard St-Laurent.
Un pilier du passé…
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Aperçu au Quartier Chinois de Montréal, à l’angle de la rue de la Gauchetière et du boulevard St-Laurent.
My friend Derrick Chang, aka maskofchina, lives in Hong Kong and was present at the yearly 6/4 (Tiananmen events) memorial at Victoria Park: 150,000 people attended the candlelight Vigil to mark the 20th anniversary the victims of the June 4th, 1989 Massacre in Beijing. Hong Kong is the only place in the People’s Republic of … Continue reading “Photos of the 6/4 memorial in Hong Kong by Derrick Chang”
My friend Derrick Chang, aka maskofchina, lives in Hong Kong and was present at the yearly 6/4 (Tiananmen events) memorial at Victoria Park:
150,000 people attended the candlelight Vigil to mark the 20th anniversary the victims of the June 4th, 1989 Massacre in Beijing. Hong Kong is the only place in the People’s Republic of China that is allowed to hold remembrance services for this sad occasion.
See the Flickr set (with more photos to come later).
Three weeks ago (Nov 13-16), I was in Toronto to attend the 12th Reel Asian Film Festival held at various locations in downtown Toronto, but notably at University of Toronto’s Innis College. I was expecting something as big as Fantasia, with 100+ movies over 20 days, but of course it’s only five days. Even with … Continue reading “12th Toronto Reel Asian International Film Festival”
Three weeks ago (Nov 13-16), I was in Toronto to attend the 12th Reel Asian Film Festival held at various locations in downtown Toronto, but notably at University of Toronto’s Innis College. I was expecting something as big as Fantasia, with 100+ movies over 20 days, but of course it’s only five days. Even with these pumped-up expectations, I wasn’t disappointed by the movies that I saw.
On the first night, I went to see Confessions of a Salesman, a must-see if you were interested in Chinese-Canadianess. It’s a “fictionalized autobiography” that evoke the struggles of growing up in Canada while being of Chinese origin and all the “baggage” it involves. Amusing, although it is definitely indie in format.
The other movie that I saw that night was the excellent Hansel and Gretel, a Korean flick that I wasn’t planning to see originally. It’s one of those movies that are terrifying just because it starts so nicely and cleanly, with beautiful care made on details of the storybook house where the plot slowly reveals itself.
At the window of Innis Town Hall, there was this video montage (see close-up) made of footage from Jacky Chan movies and captures of the first Mario Bros. It’s called Super Cop World, by Eric Siu (Hong Kong, 2005).
On Friday, I saw a Thai movie called Wonderful Town that I should have well not paid 10$ for. Maybe director Aditya Assarat has won lotsa prizes before, and maybe the movie was beautiful and melancholic (the story happens in a town devastated by the 2004 tsunami), but the love story is totally one that is drama-less, just some really straightforward and almost insignificant one (unworthy of a film). November is not a good month for watching such movies.
Saturday night was a lot more interesting. I went to see Flower in the Pocket: a pretty weird movie on a dad and his two sons, living separate lives in a small town in Malaysia.
Then, the feature of the night: West 32nd. Sold-out at first, the box office managers “found” some tickets on the day before, just when I was making my attempt to buy a few for myself and friends. Director Michael Kang answered questions, and revealed that he was working on an adaptation of Gene Yang’s American Born Chinese.
Finally, I stayed behind to see late-night shorts assembled under the title of “Confessional”. One was Nine Confessions, a Made in Hong Kong political piece on hostage taking in the war in Iraq, co-sponsored by Videotage and made by a collaborative effort called Project Big Bang.
(Archives de Radio-Canada, diffusion originale: 1963-09-06) Le site des Archives de Radio-Canada recèle de nombreux petits trésors, dont ce clip vidéo sans narration de sept minutes, datant de 1963 et qui traite du parc Belmont. Le célèbre parc d’attractions était situé à Cartierville au nord-ouest de Montréal et ferma définitivement ses portes en 1983, après … Continue reading “Le parc Belmont et la mort du parc d’attractions ailleurs dans le monde”
(Archives de Radio-Canada, diffusion originale: 1963-09-06)
Le site des Archives de Radio-Canada recèle de nombreux petits trésors, dont ce clip vidéo sans narration de sept minutes, datant de 1963 et qui traite du parc Belmont. Le célèbre parc d’attractions était situé à Cartierville au nord-ouest de Montréal et ferma définitivement ses portes en 1983, après 60 années d’existence.
Les problèmes du parc Belmont débutent dès la création de La Ronde, lors de l’exposition universelle de 1967. Malgré une année record, en 1972, de 750 000 entrées, le nombre de visiteurs diminue progressivement. Même l’arrivée de nouveaux manèges ne suffit plus à maintenir l’achalandage. En 1979, l’accident du manège « paratrooper » blesse deux enfants et ruine l’image de l’institution. Elle vieillit mal. L’été avant sa fermeture, le parc Belmont n’obtient que 316 000 entrées.
Avec les plaintes d’un voisinage résidentiel, une descente de police, qui nuit à sa réputation, et une hausse des taxes, le parc Belmont est condamné à fermer ses portes le 13 octobre 1983.
Je n’ai aucune mémoire du parc Belmont, étant né que quelques années avant sa fermeture finale. Des lieux comme le Belmont exercent une certaine fascination chez moi, peut-être parce qu’ils témoignent d’une époque révolue, celle de l’amusement par des moyens technologiques qui ont peut-être fait leur temps, comme la maison hantée et les montagnes russes, maintenant remplacées par un bon jeu vidéo à la Half-Life, ou le dernier Indiana Jones.
Ailleurs dans le monde, on peut aussi à l’occasion rencontrer des parcs d’amusements abandonnés sur son chemin. Cette photo fût prise au début du mois de mai, et provient du parc Changsha (长沙公园) dans la ville de Kaiping, province du Guangdong, dans le sud de la Chine. Le Changsha est un parc boisé de la taille de notre Carré St-Louis, en plein centre-ville (deux blocs à l’est du terminal de bus inter-cité), et qui a maintenant l’air de servir de parc public.
Parmi les manèges abandonnés (ça m’étonnerait qu’on les époussète juste à chaque année l’été venu) – un carrousel, des navettes rotatives, et une arène d’autos tamponneuses, sans autos tamponneuses – se trouvait aussi un centre d’activités municipal dont on se servait encore, vu les jeunes qui en sortaient, alors que nous passions dans le parc.
Lors d’un voyage précédent en Asie, au printemps 2005, cette fois-ci à Hong Kong, j’avais été à une exposition photographique intitulée « Hong Kong Four-Cast » au Musée de l’Université de Hong Kong et dont un recueil fût publié à la suite.
Les pièces les plus marquantes pour moi furent celles du défunt Lai Chi Kok Amusement Park, ou Lai Yuen (荔園) pour les intimes. La photographe hongkongaise Wong Wo-bik avait alors pris des clichés du parc d’attractions et zoo à la veille de sa destruction en 1997, alors qu’il était déjà abandonné depuis quelques mois.
Lai Yuen était encore au début des années 80 le château des illusions et de l’épouvante où des milliers d’enfants et d’adultes se pressaient. Wong Wo Bik a ainsi recueilli ces vestiges et a par juxtaposition ou autres procédés recréé ces images : Des lieux éphémères plein d’imagerie populaire qui ont compté dans la vie des Hongkongais et ont disparu sans laisser aucune trace. C’est un passé recréé pourrait-on arguer, mais tout passé est recréé par la mémoire humaine qui le transforme continuellement en fonction du présent.
(Suite au site de l’Alliance Française de Hong Kong)
Situé alors dans le Nouveau Kowloon, autrefois loin des principaux centres urbains de Hong Kong, le Lai Yuen était un des endroits favoris des excursions de fin de semaine des Hongkongais. Les développements résidentiels se succédèrent, jusqu’à ce que le Lai Yuen lui-même se fasse gober par un projet d’habitation.
Cet article fût publié le 17 juin 2008 dans Spacing Montréal.
On April 13th, when I was in Hong Kong, I had the chance to participate in Folktales from Many Lands, a story-telling experience spanning four different sites on the SAR’s territory. Two minibuses picked up participants at the Hung Hom railway station in TST and took them between the old HK airport (Kai Tak), Lok … Continue reading “Folktales From Many Lands: reappropriating Hong Kong”
On April 13th, when I was in Hong Kong, I had the chance to participate in Folktales from Many Lands, a story-telling experience spanning four different sites on the SAR’s territory. Two minibuses picked up participants at the Hung Hom railway station in TST and took them between the old HK airport (Kai Tak), Lok Fu park in Wong Tai Sin, Mount Davis on Hong Kong Island, and finally, the South Bay Beach on Hong Kong Island South.
This weekend, July 26-27, was held the event’s exhibition at KLUUBB, a tiny art space in Wan Chai where FfML is also headquartered. During the tour, the organizers handed out disposable cameras, and asked participants to photograph whatever they wanted along the tour of Hong Kong (in a sense, reappropriating it), record and tell their stories as discoveries are made.
>> Flickr set of FfML on April 13th, 2008
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Comme à chaque année depuis trois ans, j’ai fait la Nuit blanche à Montréal, et comme beaucoup de gens, je me suis arrêté devant l’installation All you can eat de Karine Giboulo au Hall des Pas perdus de la Place des Arts. Giboulo effectuait un retour à la Nuit blanche, avec ses immanquables scènes bédéesques … Continue reading “Karine Giboulo: des cochons et des hommes”
Comme à chaque année depuis trois ans, j’ai fait la Nuit blanche à Montréal, et comme beaucoup de gens, je me suis arrêté devant l’installation All you can eat de Karine Giboulo au Hall des Pas perdus de la Place des Arts. Giboulo effectuait un retour à la Nuit blanche, avec ses immanquables scènes bédéesques créées à travers figurines et objets en taille miniature enfermés dans une boîte-bâtiment avec des fenêtres invitant les visiteurs à épier.
Cette fois-ci, l’artiste montréalaise s’est inspirée de son dernier voyage en décembre 2007 en Chine, et plus précisément dans cette usine du monde qu’est la région du delta de la Rivière des Perles, dans la province du Guangdong. « 3/4 de nos choses ici viennent de Chine et la plupart des gens ne savent pas comment les travailleurs qui les ont fabriquées vivent en fait », relate-t-elle.
La structure exposée est faite de grandes boîtes interconnectées qui contiennent des personnages s’affairant à élever des cochons, à les manger à la cafétéria, ou bien encore à se reposer dans leurs lits de dortoir. Le résultat est non sans nous rappeler la réalité des usines chinoises, là où souvent les travailleurs dorment à même leur lieu de travail. « Je voulais traiter du thème de l’alimentation, qui est un enjeu très important pour l’environnement », nous raconte Giboulo au sujet de la présence des cochons ailés nourris au « Miracle-Gros ».
Questionnée sur ce qui l’avait le plus frappé de la Chine, elle nous dit d’emblée que c’est la vie à l’extérieur: « Il y a toujours plein de vie dehors. Les gens vont sortir avec une table et jouer dehors comme ça. »
Finalement, Giboulo nous confie qu’elle préparait l’exposition avec une certaine appréhension, ne sachant pas comment la communauté chinoise la percevrait. D’autres pièces sur les mêmes thèmes que All you can eat seront exposées à la Galerie SAS du 12 novembre au 13 décembre, 2008. All you can eat sera de passage au NAC à St-Catharines en Ontario, du 16 mars jusqu’au 15 avril prochains. Elle dit pour terminer que cette exposition se veut un hommage aux travailleurs dont le travail sert à faire émerger ces pays comme la Chine, et à nous donner un confort matériel ici en Occident.
An English version of this article was published on Spacing Montreal.